jeudi 13 novembre 2014

Fautes de presse

Un sujet qui nous tient à cœur et pour lequel nous avons consacré une page Facebook. Un professionnel est sensé l'être durant toute la chaîne de son travail. Et ce que nous avons constaté ne nous honore pas et n'honore point la corporation. Et à l'image de ce tweet narquois mais très révélateur, nous allons essayer de nettoyer "les écrits d'Augias".

Tout travail d'édition doit être soumis à la relecture. Elle permet d'accorder notre texte sur le fond et la forme et offre une seconde inspiration. Nous pensions même que c'était  un problème d'inattention pour la simple et bonne raison que nous jugions qu'un journaliste avait au moins les compétences basiques du métier. Mais au vu de ce qu'on a pu amasser comme captures d'écran, le mal est plus profond. Il est congénital d'une carence réelle en grammaire. Certaines règles élémentaires dont les réflexes sont assimilés dès le primaire sont bafouées de façon récurrente sur le web. Pourtant nous ne cessons de les dénoncer en citant au besoin leurs auteurs, preuve à l'appui avec correction de surcroît. Rares sont les fois où l'injonction est suivie d'une prise de conscience. 
Certes, le temps ne permet pas de faire ce travail de forme souvent parce que l'objectif reste "à qui mieux mieux le bec le plus prompt", pardon, la plume nous voulions dire. Cela ne joue pas en faveur de la e-réputation du site en question et entame même la crédibilité de l'information. Imaginez un texte avec une dizaine de fautes (il y en a), quel sérieux accorder à son auteur ? Ceci est aussi valable pour le community management, la publicité, les e-services etc. On ne peut pas représenter une marque, une institution ou autre et rédiger comme Toto. 
Cette manie de partager les articles des autres en se contentant de lire le titre uniquement ou le chapeau fait partie aussi des racines du mal. En effet, il arrive souvent que les coquilles proviennent de la source : un dommage collatéral qui aurait pu être évité avec une simple relecture. Paresse intellectuelle quand tu nous tiens ! 

Quelques solutions.

La première, c'est de s'assurer qu'on a au moins un bon niveau, dans le cas contraire, se perfectionner (les outils ne manquent pas). La deuxième, activer au besoin la saisie semi automatique si on utilise son smartphone et le correcteur sous Word et n'importe quel autre logiciel de traitement de texte. La troisième, le dictionnaire, compagnon infaillible et salutaire. Il est généralement disponible sur les principaux navigateurs internet. Il efface le doute. Enfin la dernière, et la plus importante à nos yeux, c'est la relecture de votre article par vous ou une tierce personne quelque soit votre niveau en rédaction. Chez certains éditeurs, on a même recours à un correcteur professionnel avant la publication du contenu. N'oublions pas cet adage qui dit que les paroles s'en vont mais le digital reste et cette courte vidéo en est témoin.


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